Le gouvernement Macron met en place de nouvelles mesures pour notre domaine : La formation Professionnelle !
Voici de façon synthétique les différents enjeux de cette réforme très attendue.
Quand ?
Du 24 Novembre 2017 au 16 Février 2018, le gouvernement et les partenaires sociaux se réuniront à plusieurs reprises afin de trouver un accord sur les objectifs de cette réforme. De cet accord devrait naitre un projet de loi présenté au Parlement.
Qui ?
Notre Premier ministre, Edouard Philippe, aimerait former 2 millions de personnes pendant la durée du quinquennat.
Comment ?
Passer une formation avec son CPF devrait être tout aussi accessible qu’aujourd’hui. La multiplication des choix de formation offre plus de libertés à ceux qui disposent d’heures sur leur compte CPF. L’état souhaite simplement que chacun soit mieux conseillé, mieux accompagné dans sa démarche de formation.
Comment y parvenir ?
La formation sera possible grâce à un prélèvement pouvant aller jusqu’à 0.3% de la masse salariale des entreprises pour la formation des chômeurs, et qui devrait atteindre 1.5 Milliards d’euros en 2019. Cette somme devrait s’ajouter aux 15 Milliards du plan d’investissement dans l’évolution des compétences déjà lancé par l’Etat.
L’outil clé pour financer équitablement les français – Actifs comme demandeurs d’emploi et jeunes en décrochage – c’est le CPF. L’Etat souhaite conserver ce mode de financement et sans doute l’améliorer.
Et maintenant ?
Ces propositions de l’Etat sont maintenant laissées aux partenaires sociaux, qui doivent déterminer à terme la meilleure organisation pour ce financement. En premier lieu, ils devront statuer sur la nouvelle unité de mesure du CPF – jusque-là en heures.
Et pour vous, chez Fitec ?
Le contrôle des organismes de formation sera plus sévère, plus exigeant. Le gouvernement mise sur une « assurance qualité » des prestataires de formation. Nous sommes donc ravis, qu’à terme, seuls les organismes de formation les plus sérieux aient le droit d’accompagner les stagiaires dans leurs certifications et leurs projets professionnels.
Nous avons la certitude que le nouveau système d’accréditation nous aidera à dissiper les doutes légitimes du public sur certains prestataires de formation.