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Un revenu complémentaire est toujours le bienvenu, et ma maison à Éguisheim accueillera donc désormais des touristes. Savez-vous d’où viennent la majorité des touristes en Alsace ? D’Allemagne, bien sûr ! Tout le monde parle un peu anglais de nos jours, mais expliquer le fonctionnement de ma chaudière, c’est tellement plus simple quand on se comprend bien.

Je révise donc avec mon tuteur l’ensemble du vocabulaire touristique et immobilier. Les Allemands sont toujours ravis quand on fait un effort pour eux, et donnent de meilleures notes au logement, même quand la chaudière a du mal à redémarrer !

Je travaille pour une licorne ! Il ne s’agit bien sûr pas de l’animal fantastique, mais pour une de ces start-ups dont le gouvernement français est si fier, puisqu’elle est extrêmement bien valorisée en bourse. Et vous vous dites que tout est anglo-saxon dans le beau pays de la French Tech. Et bien non, chez mon employeur, un grand nom de l’hébergement des données, l’ambiance est nettement plus européenne, et surtout, allemande ! Trois datacenters ont récemment ouvert en Allemagne… un meilleur niveau d’allemand était devenu indispensable pour être promu dans la direction marketing de la zone DACH (Allemagne, Autriche, Suisse).

Maintenant, grâce à ma formation intensive, je comprends même un peu l’accent suisse allemand…

J’avais été bon élève à l’école et mes parents m’avaient convaincu de choisir allemand première langue. J’ai toujours été fier de mes compétences. Il est vrai cependant que ma maîtrise de la langue de Goethe a fini par rouiller un peu.

Voici que j’emmène mes ados à Berlin, dans un très bel appartement. Le premier soir, nous partons faire les courses au supermarché. Sur ma liste, il ne me manque plus que le persil. Très sûr de moi, je demande du « Persil » à un employé, qui m’oriente vers le rayon des lessives. Car, oui, « Persil » est une marque historique de lessive, alors que l’aromatique, c’est du « Petersil ». Mes ados en rient encore, et moi, je signe pour rafraîchir mon niveau grâce à une formation en allemand à un niveau avancé.

J’ai décroché un super poste de Community manager dans une agence de communication numérique. Si les réseaux sociaux n’ont aucun secret pour moi, j’ai un peu plus de mal avec la création de visuels. Et je ne peux pas demander de l’aide aux collègues.

J’ai donc utilisé mon CPF pour m’inscrire à une formation pour une mise à niveau rapide et efficace sur Photoshop. Mon tuteur et moi travaillons sur mes vraies campagnes.

Grâce à lui, j’ai non seulement beaucoup appris au niveau technique, mais surtout pris de l’assurance pour défendre mes propositions.

Je suis graphiste freelance et j’ai décroché un gros contrat pour illustrer un catalogue de plantes. Mon compte en banque s’en réjouit, mais en plus de mes belles créations, je dois transformer les prises de vue des produits en packshots. Il y en a plus de 1000 ! Or, je suis plus à l’aise avec InDesign qu’avec Photoshop.

Heureusement, j’ai trouvé une formation Photoshop qui va me permettre de dormir de temps en temps. Car je sais maintenant comment automatiser le détourage et l’éclairage.

Ce n’est pas mon métier principal, mais je suis un excellent photographe. Je fais donc partie d’un club de passionnés, et nombreux sont ceux qui tirent un revenu complémentaire de leur hobby, en vendant certains clichés aux banques d’image. Même si mes photos sont réussies et parfois même spectaculaires, je dois admettre qu’il leur manque un petit peu de Photoshop, malgré la qualité de mon matériel.

J’ai donc décidé de suivre une formation à ce logiciel pour mieux équilibrer la colorimétrie et m’amuser avec certains effets. J’ai si bien progressé que je suis désormais également auto-entrepreneur et facture les quelques extras que je peux assurer le week-end. Ma nièce m’a même embauché pour les photos de son mariage !